Cyberbullying sur les Réseaux Sociaux et Conséquences

Publié le par seraphin ALAVA

 Cyberbullying sur les Réseaux Sociaux et Conséquences

 

Par Phuong NGUYEN 

 

Les jeunes utilisent beaucoup des réseaux sociaux. Un phénomène inquiétant a fait son apparition en France: l'internet devient aussi un défouloir pour certains élèves pour insulter, humilier, se moquer de leurs professeurs. Ce que l'on appelle « le cyberbullying », appelée cyber lynchage en français, une forme de harcèlement en ligne, consiste à insulter et à menacer une personne, sur messagerie instantanée, réseaux sociaux, blogs et autres outils communs du même genre.

Facebook, le réseau social, le plus connu avec 20 millions de membres en France et beaucoup d'entre eux sont des mineurs. Dans la condition d'utilisation de facebook, il faut avoir au moins de 13 ans pour créer un compte mais dans la réalité mais il n'y a pas de contrôle au moment d'inscription, donc, tout le monde peut y adhérer facilement. Les élèves utilisent le facebook pour avoir des nouvelles de leurs amis, chatter, regarder des photos... et aussi pour publier son propre statut, ses articles et commenter les articles, les statuts des autres, créer les groupes de discussion. Certains adolescents vont plus loin: ils l'utilisent pour humilier leurs professeurs. Dans ce réseau, il est très facile de trouver et de participer des pages comme « anti prof », « je hais les maths et mon prof de maths », « -On a cours de quoi ?- Maths..-Putain, fait que le prof tombe dans l’escalier »... Les jeunes ne comprennent pas qu'un blog est entièrement publique et n'est pas un journal intime. Ils ne mesurent pas leurs mots et ne peuvent pas imaginer la gravité de ces actes qui entraînent des punitions comme aller à la gendarmerie ou devoir faire un stage de citoyenneté, ou être exclu de l'école. Pour eux, leurs conversations restent entre amis ou c'est juste un moment de défoulement. Il existe des procédures que peuvent utiliser les profs contre les élèves :

  • Logan, un jeune élève de l’athénée d’Alleur a été renvoyé car il a modifié la parole d’une chanson pour insulter son prof d’anglais et l'a  publiée sur le site de socialisation Facebook. 

  • Trois élèves du collège Chartreux à Marseille ont été poursuivis par leur professeur d’anglais qui a déposé plainte contre eux, car ils ont intitulé un groupe de discussion : "Pour tous ceux qui veulent que Mme... se barre"(...) et qui réclament le départ de ce prof .

  • Quatre collégiens de l'établissement Saint-Jean-Baptiste, un collège privé de Megève, ont été exclus du collège pendant une semaine parce qu'ils ont insulté leurs deux professeurs.

  • Un prof d’espagnol a porté plainte contre une élève du lycée Charles Renouvier de Prades dans les Pyrénées Orientales, pour avoir créé sur Facebook un groupe moqueur sur sa personne.

  • Un membre d'un collège du Haut Rhin, a décidé de porter plainte contre des élèves ayant créé un groupe Facebook où il était la cible de toutes sortes de moqueries.

Des insultes contre les professeurs se multiplient. Souvent, ils découvrent par hasard un site blog avec son nom et des insultes à son égard, ils se sentent choqués, et blessés, ils portent plainte contre leurs élèves. Facebook n’a aucune responsabilité.

Facebook, dans ces conditions d'usage du site, se désengage de toutes responsabilités concernant les informations qui circulent sur son réseau. Dans la vie professionnelle, des salariés sont licenciés par le patron après s'être moqué de lui. Donc, les parents et les enseignants doivent informer les élèves sur le danger d'utiliser ces réseaux sociaux.

Bibliographie:

http://videos.tf1.fr/jt-20h/des-professeurs-insultes-sur-le-net-un-phenomene-inquietant-6277673.html

http://blog.profiltechnology.com/comprendre/savez-vous-ce-que-disent-vos-eleves-sur-vous%C2%A0/

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E
<br /> Avant les élèves écrivaient leurs insultes sur les murs et tables du collèges, maintenant le mur à changé, il est sur facebook et tout le monde peut surenchérir d'insultes dans les commentaires.<br /> Ton article sur le cyberbullying me rappelle une histoire qui date d'environ deux ans. Un jeune homme avait posté des vidéos de lui sur youtube en train de maltraiter son chat. Des internautes<br /> s'étaient concertés pour retrouver sa trace, l'avaient dénoncer aux sociétés de protection animal, avaient crée des sites web et des groupes Facebook contre lui. Ils avaient divulgué aussi ses<br /> informations personnels sur le web. C'est une sorte de cyberbullying motivé par un esprit justicier. Cependant, cet épisode nous prouve que, sur internet, tout peut vite prendre des proportions<br /> démesurées.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Très actuel comme article,<br /> <br /> Pour ta réaction Louis, je pense quand même que les passages choisis par Phuong ne sont pas forcément les plus virulents, et que la liberté d'expression a ses limites (on est quand même face a des<br /> insultes ou du harcèlement moral).<br /> <br /> Après, les outils de communication évoluent, les jeunes les investissent, à l'enseignement (école et famille) d'évoluer pour faire en sorte de prévenir ce genre de dérives plutôt que de faire de la<br /> répression.<br /> <br /> Facebook n'est pas un espace privé (contrairement à l'impression première qu'on peut en avoir) mais bien public (ce n'est pas non plus "mi-public mi-privé" d'ailleurs), et on ne peut pas tout y<br /> dire,<br /> <br /> Responsabiliser l'utilisation des espaces publics virtuel est un enjeux important autant dans l'éducation des enfants que dans la formation des adultes souvent peu informés sur l'utilisation des<br /> nouvelles technologies.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Je trouve ton article intéressant parce qu'il est très polémique au sujet de la liberté d'expression. Facebook, les blogs et le web 2.0 en général définissent un nouvel espace public, avec des<br /> frontières floues.<br /> Et donc ton article fait poser la question de la limite de cette liberté dans ces espaces mi-publics, mi-privés, où les gens se réunissent en comité restreint, mais où tout le monde a accès aux<br /> échanges.<br /> <br /> Personnellement, je pense que renvoyer des élèves pour des insultes sur internet c'est excessif, et que c'est à la justice de juger si les propos relèvent de la liberté d'expression ou de la<br /> diffamation.<br /> <br /> <br />
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